L’année traditionnelle chinoise comporte douze mois lunaires de vingt-neuf ou trente jours qui débutent à la nouvelle lune. Sept années sur dix-neuf comportent treize mois. Le jour de l’an chinois se trouve donc entre le 21 janvier et le 20 février. Le printemps chinois, lui, a une définition solaire et il débute toujours à mi-chemin entre le solstice d’hiver et l’équinoxe de printemps. Entre chaque saison, il y a une période inter-saisonnière de dix-huit jours permettant la transformation énergétique d’une qualité saisonnière à l’autre.
La civilisation chinoise considère que l’être humain est relié à l’univers. Cela implique des échanges d’énergie, appelés Qi (prononcer tchi). Les saisons ont une influence sur la qualité du Qi. La loi des cinq éléments (bois, feu, terre, métal, eau) et tout ce qui s’y trouve relié est une base de la culture et de la médecine chinoises. (Voir tableau ci-après). La médecine chinoise accorde une priorité au traitement préventif en tenant compte des rythmes et des processus énergétiques. En effet, en intervenant au moment approprié sur les zones de fragilité de chacun, l’efficacité se trouve augmentée.
En acupuncture, il existe une méthode simple et efficace : elle consiste à choisir une date de traitement dans l’intersaison précédant la saison qui gouverne l’organe fragile. Par exemple un travail énergétique dans l’intersaison précédant l’hiver peut éviter des soucis en relation avec l’élément « eau » (vessie, reins, fatigue, peurs…). En fonction de la constitution énergétique de chacun il est possible de choisir les jours permettant un maximum d’efficacité. La connaissance des saisons chinoises est donc très utile aux praticiens de médecines énergétiques.
Pour tous renseignements contacter Olivier Hamonic –olivier-hamonic.com